Changer d’identité professionnelle, un vrai défi

Je fais partie de ces gens qui ont totalement changé de vie professionnelle. Mon virage à moi a été total. Je n’ai pas quitté mon entreprise pour faire quelque-chose en freelance dans un domaine connexe, non non non ! J’ai quitté mon entreprise pour faire totalement autre chose. J’étais juriste, je suis aujourd’hui Expert Feng Shui et Géobiologue.

Que s’est-il passé ? Pourquoi ce revirement ?

De juriste à géobiologue

J’ai toujours eu un intérêt pour l’habitat. Au lycée je voulais être décoratrice. Mais poussée par mes parents qui préféraient que je fasse des études plus « sérieuses », je me suis inscrite à la fac de droit. Et je me souviens très bien que chaque année, sur les bancs de la fac, je me posais cette sempiternelle question : « mais qu’est-ce que je fous là ? ».

Et puis de fil en aiguilles, avec du travail, je passais au niveau supérieur…. DEUG, Licence, Maîtrise, Master. Et j’ai trouvé un job dans un gros cabinet de formations juridiques. J’ai évolué dans mon entreprise. J’exerçais un métier riche et intéressant. Seulement voilà, comme tout bon juriste égaré, une petite voix intérieure que j’avais étouffée depuis tant d’année s’est faite entendre. Et de plus en plus fort. La naissance de mes enfants aidant, au bout de 11 années de bons et loyaux services, j’ai eu envie de me reconnecter avec mes aspirations profondes, d’être plus en phase avec moi-même.

De l’école Boulle à la géobiologie

C’est comme ça que je suis retournée à l’école, pour apprendre un nouveau métier : celui de Designer d’intérieur. J’ai suivi pendant 6 mois une formation accélérée à l’école Boulle, formation intense qui m’a ouvert les yeux sur un monde nouveau. J’étais émerveillée. Lors de mes promenades citadines, je portais sur l’architecture parisienne un regard nouveau, comme si je redécouvrais ma ville sous un autre angle. Or sans le savoir, je n’étais pas encore arrivée à destination. Je ne faisais que débuter le chemin qui m’emmènerait vers ma nouvelle vie.

Je me suis vite rendue compte que je n’étais pas encore épanouie dans mon travail. Je me suis aperçue que j’étais toujours en quête de sens, il me manquait quelque-chose. Mais quoi ? Et puis je suis tombée sur un livre de Vanessa Boren : « Tout le Feng Shui ». Ce livre a été une révélation pour moi. J’ai découvert que notre habitat pouvait non seulement être à l’origine de notre bien-être mais pouvait être un allié puissant en portant tous nos objectifs de vie ! Il fallait à tout prix que je me forme à cet art ancestral dans l’école de Vanessa* pour une formation d’un an et demi que je trouvais complète et adaptée à nos modes de vie occidentaux.

Vanessa m’a alors fait découvrir la géobiologie. Encore une claque ! Malgré une harmonisation des lieux par le Feng Shui, la géobiologie venait résoudre les derniers inconforts voire même certaines pathologies chroniques. Il était donc devenu indispensable pour moi d’en apprendre plus sur cette discipline. Je suis encore une fois retournée à l’école pour en apprendre davantage sur la géobiologie. C’est à l’école Ôvilorôi que j’ai appris tout ce que je sais aujourd’hui pour rééquilibrer énergétiquement les lieux.

*Feng Shui Design School de Paris

De la rationalité au lâcher prise

Tout ce cheminement ne s’est pas fait en un claquement de doigts. Mon esprit cartésien, formaté par des années de lecture de textes et raisonnements juridiques, était assez mal mené par cet art chinois qui affirmait par exemple que cuisiner face à un mur le dos tourné à ses convives nuisait à notre bien-être. Et que dire de tous ces phénomènes géobiologiques qui ne sont pas visibles à l’œil nu et que l’on découvre soit avec des baguettes en cuivre, soit juste avec la paume de ses mains !

Alors pendant un temps je me suis raccrochée à des études basées sur les neurosciences cognitives qui après de longues recherches en arrivaient à la même conclusion que ce qu’affirmait tout bon expert Feng Shui comme par exemple que la nature a un impact positif sur la psychologie ou qu’en effet il vaut mieux cuisiner en ayant un champ de vision dégagé. De même que j’ai expérimenté à plusieurs reprises mes propres ressentis pour confirmer les zones pathogènes, lu des tas d’articles sur le travail des sourciers pour trouver les mêmes résultats que les équipes scientifiques.

Le French paradoxe

J’étais dans la même position qu’une grande partie de la population française. J’admettais volontiers qu’on puisse consulter un rebouteux pour soigner une brûlure ou un zona (j’avais été guéri d’un zona moi-même étant petite par le rebouteux de mon village) mais je ne pouvais pas aller plus loin, mon cerveau ayant besoin de rationalité.

Aujourd’hui, après 3 années de pratique, je n’ai plus besoin de m’accrocher ni aux neurosciences cognitives, ni aux articles scientifiques expliquant le pourquoi du comment. J’ai compris que l’on avait perdu un savoir inné porté par nos anciens et que ce savoir était en train d’être retrouvé petit à petit grâce au travail de géobiologues, d’architectes et bien d’autres. Nous nous sommes coupés de notre sagesse intérieure en mettant au rebut tout ce qui n’entrait pas dans une rationalité si chère à nos sociétés d’ingénieurs.

Avec la géobiologie, j’ai découvert des choses extraordinaires que je sais « justes » sans plus avoir besoin de preuves. Mon travail m’a « réveillée » d’une certaine manière. Il m’a ouvert les portes d’un monde d’une beauté inouïe qui fait battre mon cœur. Je suis en complet alignement, entre ma tête, mon âme et mon cœur. Et j’en suis infiniment reconnaissante !

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