C’est ainsi que je résumerais ma découverte du Morbihan, cette terre puissante au niveau vibratoire, qui vient nous cueillir et nous surprendre tant par la force des éléments que par son histoire et ses légendes.
Pratiquant la géobiologie moi-même, je peux vous dire que l’énergie de certains sites que j’ai visités pendant cette semaine de vacances, ne m’a pas laissée indifférente.



Quand vous passez devant Carnac, vous sentez obligatoirement qu’il se passe quelque chose qui dépasse juste le simple fait de voir des gros cailloux dressés dans un champ. En effet, les mégalithes sont tous posés sur de puissants courants telluriques. Nos anciens en maîtrisaient cette science, qui a été oubliée et que l’on commence à redécouvrir aujourd’hui.
En plongeant dans son histoire pour essayer de comprendre, je suis tombée sur le livre de l’architecte et géobiologue Georges Prat, « l’architecture du sacré ». Ses expériences professionnelles l’ont progressivement poussé à chercher ce qu’il y a « derrière » les choses visibles par tous, face à une construction récente, ancienne ou sacrée. Ainsi il étudia les positions telluriques de sites du monde entier : menhirs, pyramides, temples égyptiens, incas, grecs, romains, bouddhistes, synagogues, mosquées, églises romanes et gothiques. Son étude démontra que l’implantation de ces monuments ne doit rien au hasard.
Sur les alignements de Carnac, voici ce qu’il dit : « Il existe sur ce territoire, d’assez grandes failles géologiques se présentant sous forme d’une série de petites failles très rapprochées, comme la tranche d’un millefeuille. Tous les menhirs sont posés sur l’une de ces failles. Si les alignements ne sont pas droits ni vraiment parallèles, c’est qu’ils suivent le cheminement des failles, avec les ruptures de champ magnétique qu’elles entrainent. Avec en prime trois courants d’eau souterrains.
Chaque groupe d’alignements est complété à chaque extrémité par un cromlech elliptique qui agit comme correcteur et diffuseur. Il semble donc que nous nous trouvions en présence d’immenses piles énergétiques. A chaque menhir sa cheminée cosmo tellurique et ses trois enceintes. A chaque menhir aussi son point d’activation, son interrupteur. »
Vous ne trouvez pas ça génial ? Moi j’adore ça !
La renaissance après la mort
Brocéliande m’a également apporté son lot d’énergies mystiques en plus d’enchanter l’esprit de mes enfants, avec le tombeau de Merlin, la fontaine de Jouvence et toutes les offrandes posées au creux des arbres…





J’ai été particulièrement émue devant l’histoire de l’Arbre d’or. Ainsi, en plein cœur de la forêt, au bout de la digue du miroir aux fées, se dresse un arbre doré, dont la forme des branches évoque les bois d’un cerf.
Cet arbre a été façonné par l’homme, tel un symbole dressé pour se souvenir.
En septembre 1990, deux incendies à quelques jours d’intervalle ont ravagé le Val sans Retour et les landes avoisinantes. L’émotion fut grande dans la population locale, même les fées et les enchanteurs semblaient avoir abandonnés les lieux. Pourtant, il y avait déjà eu d’autres incendies par le passé mais les flammes de 90, ont eu l’effet d’un vrai coup de massue. Largement répercuté dans les médias, l’évènement a alors suscité un formidable élan de solidarité. C’est ainsi que des milliers de bénévoles sont allé donner un coup de main historique pour la plantation de plus de 30 000 arbres !
Pour représenter le reboisement et aussi pour se souvenir, il fallait un symbole. Alors, le sculpteur François Davin proposa de recouvrir de 5000 feuilles d’or un châtaignier extrait du Val sans Retour, entouré de 5 chênes calcinés pour symboliser la renaissance après la mort…
Ce voyage en pays Breton m’aura donc permis de me rappeler l’humilité face à la toute-puissance des éléments.
Souvenons-nous, respectons la nature et devenons tous des Gardiens de la terre !