Jouer avec l’éclairage

Comment bien utiliser la lumière pour mettre en valeur nos intérieurs et retrouver notre énergie ?

Voici quelques trucs et astuces pour apprendre à jouer avec celle-ci.

L’éclairage a une grande importance en déco ainsi qu’en Feng Shui et peut être traité comme un matériau à part entière. Non seulement, il sert à y voir clair et participe à créer l’ambiance mais en plus il nous redonne de l’énergie vitale.

Inutile de prouver aujourd’hui les bienfaits de la luminothérapie, technique vieille comme le monde, qui consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche à large spectre imitant celle du soleil. Son but est principalement de traiter les troubles associés aux dérèglements de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.

Or lorsqu’il s’agit de choisir une ampoule, nous sommes encore nombreux à ne pas s’aventurer en lisant le charabia se trouvant inscrit au dos des emballages de nos petites lumières.

Et pourtant c’est bien dommage ! Que ce soit les informations sur les degrés Kelvin, l’Indice de Rendu des Couleurs (l’IRC), les Lumens ou la classe énergétique, tout ceci va nous être fort utile pour nous aider à créer la bonne ambiance lumineuse chez nous.

Et si la lumière nous fait autant de bien, il semble alors important de l’utiliser de manière un peu plus consciente dans nos intérieurs.

Mais comment s’y retrouver parmi toutes ces spécificités dont nous informent les fabricants d’ampoule et comment savoir quels sont les endroits clés de la lumière chez nous ?

Je vous propose ici 4 clés pour y arriver.

D’abord, dans nos salons. Pièce incontournable aujourd’hui, il est l’endroit où nous partageons des moments conviviaux en famille ou entre amis, mais aussi où nous nous mettons à table, où nous nous isolons pour bouquiner, nous jouons, nous travaillons etc. Dans le salon, il faut compter pas moins de 10 sources lumineuses pour nous éclairer. Une bougie compte pour 1. Il s’agira alors d’un éclairage utile pour voir clair ou pour agrandir l’espace mais aussi d’un éclairage d’ambiance.

Pour l’ambiance préférez des lampes de bureau aux plafonniers qui créeront un plus bel éclairage.
De même, la déco aime l’impair. Par exemple, pour des suspensions au-dessus d’un ilot de cuisine, choisissez d’en positionner 3 ou 5 plutôt que 2 ou 4. Cela créera une symétrie et donc un confort visuel.

Ensuite favorisez les endroits clés pour installer vos sources de lumière.

Positionnez en priorité, un éclairage là où vous souhaitez y voir clair, comme une zone de lecture ou de travail, puis rééquilibrez vos sources lumineuses quand la zone de lumière est plus forte d’un côté (via une fenêtre par exemple).

N’oubliez aucun recoin sombre, vous gagnerez ainsi en positivité.

Maintenant passons au choix de l’ampoule.

Les degrés Kelvin servent à mesurer la température de la lumière blanche. Plus la température est élevée, plus la couleur est froide. Attention, on ne parle pas ici en degrés Celsius ! A 2700K la lumière est plutôt jaune, on parle de blanc chaud. C’est à peu près la température de couleur d’une lumière produite par une lampe à incandescence ou une bougie. A 5000K la lumière est comme celle du soleil à midi. A 10.000K elle est plutôt bleutée, on parle alors de blanc froid.
La température de couleur la plus adaptée va dépendre de la situation. Par exemple, pour une chambre à coucher, un salon, on privilégiera plutôt des blancs chauds alors que pour les bureaux, boutiques, on optera généralement pour des lumières plus froides, jugées plus dynamiques.

Regardons du côté de l’IRC maintenant ou l’Indice de Rendu des Couleurs. Cet indice (à ne pas confondre avec la température de couleur) définit l’aptitude d’une lampe à nous faire distinguer toutes les couleurs. La valeur maximale d’un bon IRC est 100 : c’est la lumière du jour.
Par exemple un dispositif avec un IRC de 90 donnera une lumière qui renvoie à 90 % la vraie couleur de l’objet éclairé. Les technologies actuelles permettent difficilement d’avoir un IRC supérieur à 90. Les bougies, ampoules à incandescence et halogènes ont un IRC de 90. Les LED quant à elles varient entre 60 et 90 en fonction de leur qualité de fabrication. Plus cet indice est élevé plus la lumière est de bonne qualité.
L’IRC est souvent indiqué sur les lampes à l’aide d’un code de trois chiffres qui combine l’IRC et la température de couleur. Seul le premier chiffre concerne l’IRC. On le retrouve aussi également sous l’appellation Ra. Dans les ampoules du commerce, l’IRC n’est quasiment jamais indiqué, signe qu’il n’est pas terrible.

Terminons ce point par les lumens. Sur nos cartons d’emballage aujourd’hui, le lumen a remplacé le watt. Le lumen correspond à toute la lumière qui sort de l’ampoule. Il indique la quantité de lumière émise. Plus le chiffre est grand, plus l’ampoule émet de lumière pour la même consommation électrique. Ne vous fiez donc plus aux watts pour choisir votre ampoule, mais aux lumens !

Enfin, parce qu’il est très important aujourd’hui de protéger notre planète, faisons une tour du côté des classes énergétiques et des catégories d’ampoule.

Les meilleures appartiennent à la catégorie A, les moins bonnes à la classe G.

Autrement dit : les A sont plus performantes parce qu’elles consomment moins d’énergie que les autres pour fournir la même quantité de lumière.

Voici en bref les caractéristiques des principales ampoules que vous trouverez dans le commerce :

  • Tout d’abord, les lampes à incandescence : sont les lampes qui ont été inventées en premier. Elles sont très fragiles et se placent plutôt en catégorie E ou F.
  • Les lampes halogènes quant à elle contiennent un gaz qui augmente la durée de vie de la lampe. Ca chauffe, ça coûte pas cher, c’est fragile et peu écolo. On les retrouve plutôt en catégorie D mais elles ont un IRC de 100 c’est-à-dire une très belle lumière. Dans une salle de bain, privilégiez donc une ampoule halogène pour avoir un meilleur rendu des couleurs, surtout mesdames si vous vous maquillez !
  • Ensuite, les lampes fluocompactes sont des lampes sans filament avec une durée de vie très supérieure à celle des ampoules à incandescence. Elles contiennent un mélange d’argon, de vapeur de mercure et de poudres fluorescentes qui émettent de la lumière par fluorescence sous l’effet du courant électrique. Elles restent froides, consomment peu pour tout type d’IRC et se placent en catégorie A ou B.
  • Enfin les LED. Economiques et écologiques, les 1ères LED datent des années 60. Avec elles on peut programmer le temps d’allumage, les variations de quantité de lumière et de couleurs. Elles ont une très bonne durée de vie, sont très performantes en économie d’énergie, pour un faible encombrement. On les retrouve donc en catégorie A.

Vous l’aurez compris, le choix de l’ampoule est important pour maîtriser son éclairage. Eclairage chaud ou froid, éclairage d’ambiance, utile, écologique, nous allons pouvoir aujourd’hui choisir nos sources de lumières comme on choisirait un matériau.


Besoin d’un coup de main pour gagner en luminosité ?

%d blogueurs aiment cette page :